إِنَّ هَذِهِ الْمَسَاجِدَ [...] إِنَّما هِىَ لِذِكْرِ اللَّهِ تَعَالَى وَ قِرَاءَةِ الْقُرْآنِ
رواه مسلم
Anas Ibn Malik rapporte qu’un jour un bédouin alla se cacher dans un coin de la mosquée pour y uriner. Des gens voulurent alors se précipiter sur lui, mais le Prophète, paix et salut sur lui, les retint. Lorsque le bédouin eut fini, le Prophète, paix et salut sur lui, demanda qu’on apporte un seau d’eau pour le verser sur l’endroit souillé.
[Al Boukhari & Mouslim]
Puis, il dit au bédouin : Ces mosquées n’admettent rien de cette urine et de ces impuretés, car elles ne sont faites que pour l’évocation d’Allah (la prière), et la récitation du Coran. [Mouslim]
Quels enseignements pouvons-nous tirer de ce hadith ?
1 – Verser de l’eau est suffisant, du point de vue de la Shari’a, pour purifier un sol souillé par une impureté.
2 – Les mosquées sont des lieux sacrés devant rester purs.
3 – Nous devons observer la clémence du Prophète, paix et salut sur lui, et la manière dont il a corrigé ce bédouin avec douceur et gentillesse, en l’appelant et en lui apprenant que les mosquées étaient vouées à l’évocation d’Allah et à la lecture du Coran.
4 – Le Prophète, paix et salut sur lui, était fin observateur et connaisseur de la nature des gens auxquels il avait affaire. En l’occurrence, les bédouins vivant en dehors des agglomérations, avaient un mode de vie plus simple et plus rudimentaire que les citadins.
5 – Réprimer le mal ne doit pas engendrer un mal plus grand. Si le Prophète, paix et salut sur lui, n’avait pas retenu ses compagnons, ceux-ci auraient poussé le bédouin à dévoiler sa nudité, et à souiller une plus grande surface.
7 – La douceur est la meilleure méthode d’instruction des gens peu instruits.
Et Allah sait mieux
