Si le fait d’entretenir un bon rapport avec le Coran est l’un des moyens qui attire l’amour d’Allah, le fait de l’abandonner et d’enfreindre les règles de bienséance dans son rapport avec lui attire son courroux.
Le prophète, paix et bénédictions sur lui, s’est plaint a son Seigneur de ceux qui ont abandonné le Coran comme le relate le verset suivant : L’Envoyé a dit : O mon seigneur ! Mon peuple tient ce Coran pour chose sans intérêt ! [25;30]
Lorsqu’on récite le Coran devant eux, ils couvrent sa récitation de leurs clameurs et de leurs discussions afin de ne pas l’entendre, c’est là un des aspects de l’abandon du Coran. Comme autres formes de l’abandon du Coran, il y a le fait de ne pas avoir foi en lui, le fait de ne pas le méditer ni de chercher à en comprendre le sens, le fait de lui préférer les poèmes et les chants et le fait de suivre une voie qui ne s’inspire pas de lui. Or le croyant ne doit pas se permettre de tomber dans ces formes d’abandon.
Ibn Al-Qayyim a dit : ‘L’abandon du Coran peut être de différentes manières :
-En abandonnant son écoute, en manquant d’avoir foi en lui et en se désintéressant de lui.
-En abandonnant sa mise en pratique, en matière de ce qui demeure licite et illicite.
-En s’abstenant de le prendre pour juge et de s’en remettre à lui dans les fondements de la religion et ses prescriptions.
-En négligeant de se servir de lui comme remède pour guérir de toutes les maladies du cœur et ses maux. (…)
Ibn Al-Jawzî, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : Celui qui a chez lui un exemplaire du Coran doit le lire quotidiennement, ne serait-ce que quelques versets, pour éviter d’être compté parmi ceux qui l’on tenu pour une chose sans grand intérêt.